28/10/2011
Enorme potentiel de négawatts dans les transports actifs et les vélo-écoles.
Pourquoi n'y a-t-il pas plus de cyclistes au quotidien?
Outre la juste raison classiquement invoquée qu'est le manque d'infrastructures de bonne qualité pour les transports actifs, il y a une série d'obstacles à lever ...
COMMENT LEVER LES OBSTACLES À LA PRATIQUE MASSIVE DU VÉLO ?
1-1 Augmenter la puissance du moteur à Adénosine TriPhosphate (ATP) ou muscle.
Les trois quarts de la population a une puissance de 1 watt par kilogramme c'est à dire la puissance d'un insuffisant cardiaque(nos grands pères paysans et paysannes avaient couramment 3 watts/kilogramme) . Avec un entraînement de trois quarts d'heure tous les 2 jours, dans la zone où simplement la respiration s'accélère, on double la puissance musculaire en 3 mois.
1-2 Régler le vélo
1-2-1 Pied en bas sur la pédale, le genou est un tout petit peu fléchi, le pied doit faire un angle de 90 degrés avec la jambe.
1-2-2 Distance selle guidon: coude sur le bec de selle le poing affleure la potence du guidon (sinon avancer ou reculer la selle)
1-2-3 Pneus gonflés à une pression comprise entre 3 et 4 kilogrammes
1-2-4 Chaîne un tant soit peu graissée.
1-3 Apprendre à faire du vélo
1-3-1 Pédaler assez vite, environ 60 tours de pédale par minutes et non pas en force, cela est beaucoup plus efficace.
1-3-2 Savoir passer les vitesses pour rester dans la zone des 60 par minutes.
1-3-3 La puissance maximale double en 45 minutes progressivement, ne pas s'étonner du caractère peu performant quand on est froid.
1-2-4 L'habileté à vélo doit être suffisante pour qu'il n'y ait pas d'angoisse à aller dans la circulation.
Les faibles taux d'utilisation du vélo en France s'expliquent donc facilement.
Le Français devrait faire 50 % de ses déplacements à vélo, mais le plus grand nombre est devenu un sédentaire sans puissance musculaire, doté d'un vélo mal réglé, avec une chaîne rouillée, des pneus sous gonflés. Il ne sait pas passer ses vitesses, il est doté d'une habileté telle qu'il est très angoissé sur son engin. Au total quand il est froid il a tout juste assez de puissance pour faire bouger un engin dont il se sent l'esclave et non le maître.
Aucune motivation ne peut sortir d'une telle situation, surtout pour avoir le nez dans les effluves des pots d'échappement et les oreilles saturées du bruit généré par les transports passifs.
D'où la nécessité des vélo-écoles avec circuit indépendant de la circulation.
23:15 Publié dans Activité physique, Propulsion humaine, Puissance - vitesse, Puissance musculaire, Vélo | Lien permanent | Commentaires (0)
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