17/11/2014
La démocratie, les subsidiarités et le cerveau
La démocratie suppose la nécessité de l’existence d’une autorité comme force morale. Un peuple n’est pas une masse, et si un État démocratique est laissé aux caprices arbitraires de la masse, l’égalité dégénère en un nivellement mécanique, en une uniformité sans aucune nuance.
Il ne peut survivre, dans cette démocratie, d’une part que des victimes trompées par la fascination apparente de la démocratie que, dans leur ingénuité, elles confondent avec ce qui en est l’esprit, et d’autre part, que des profiteurs ayant su, grâce à la puissance de l’argent ou de l’organisation, s’assurer une condition privilégiée et le pouvoir lui-même .
Mais il faut aussi le respect du principe de subsidiarité, et même d'une subsidiarité particulière qui est la subsidiarité descendante ou négative,ou encore "fonction supplétive de toute collectivité".
Si on oublie ces principes on risque d'avoir des voitures pour faire 500 mètres, une motorisation excessive de tous les déplacements, des supermarchés en périphérie des villes, trop peu de commerces de proximité , un étalement urbain non maîtrisé, une agriculture qui consomme plus d'énergie qu'elle n'en produit tout en étant responsable d'un certain nombre de maladies, des cerveaux qui ne trouvent pas un environnement idéal pour un développement complet et harmonieux, des systèmes de retraite dont on savait dès le départ qu'ils ne pourraient tenir leurs promesses, des pollutions de toutes sortes et une consommation d'énergie insensée.
23:31 Publié dans Neurosciences, Vie en société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cerveau
11/11/2014
Monogamie et évolution
Un étonnant article a été publié dans la revue "Pour la science" de novembre 2014 numéro 445 au sujet de la monogamie.
Si nous avons un cerveau plus développé que celui des primates ce serait en raison de la monogamie apparue au sein de groupes sociaux étendus. Voir ici le résumé
22:08 Publié dans Cerveau, Vie en société | Lien permanent | Commentaires (0)