04/09/2009
La seule panacée qui ne coûte pas cher
L’activité physique à raison d’1/2 heure par jour constitue un traitement pour à peu près toutes les pathologies qui affectent l’homme moderne.
Comme celui-ci est soumis à des contraintes lui laissant peu de temps libres, il semblerait logique d’organiser nos cités d’une manière à permettre d’intégrer ce temps dans le temps mort que constitue les transports.
Avec le vélo, le rayon d’action devient vite important (5 à 7 km), ce qui agit directement sur la santé de celui qui se déplace avec ses muscles, mais a aussi une action indirecte sur la santé publique par la diminution de la pollution atmosphérique et de la pollution sonore, et fait faire d’importante économies aux collectivités publiques, collectivités territoriales, sécurité sociale, état et ménages.
Une demi-heure de vélo par jour c’est :
Directement :
- 50 % de pathologies cardiovasculaires en moins,
- 40 % de cancers du sein en moins,
- 30 % de cancers en moins,
- 20 % d’adénomes prostatiques en moins,
- 20 % de cholécystectomies en moins,
- plus de défenses immunitaires,
- beaucoup moins de dissémination des infections des voies aériennes et des grippes qui s’échangent dans les transports en commun,
- moins d’ostéoporoses,
- moins de dépressions,
- moins d’anxiétés,
- un ralentissement du déclin cognitif,
- moins d’hypertensions artérielles,
- moins d’obésités,
- moins d’hypertriglycéridémies,
- moins de diabètes non insulino-dépendants,
- plus de créativité,
- sûrement un rôle bénéfique pour faire qu’il n’y ait pas seulement 1/3 de nos populations qui ne soient dépendantes ni du tabac ni de l’alcool ni des drogues licites, ni des drogues illicites.
Indirectement :
- moins d’allergies et moins d’asthmes (qui sont devenus des problèmes de santé publique avec un doublement tous les 10 ans),
- moins de bronchites, moins d’insuffisances respiratoires,
- moins de thromboses grâce à la diminution de la pollution atmosphérique,
- moins de bruit ce qui diminue beaucoup le stress, lequel est une grande cause de maladies.
Ces résultats bruts sont repris plus en détail dans une note antérieure.
16:18 Publié dans Economie de la santé | Lien permanent | Commentaires (0)
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