L’arrivée des ultra violets B (uvb) est inversement corrélée au nombre de malades affectés par le covid-19. Une étude publiée dans « Nature » montre que la saisonnalité est bien imputable à la latitude et non à l’hygrométrie ou à la température. Cela confirme ce que nous avions prévu en janvier dernier, En l’absence d’ultra-violets et sans prescription massive de vitamine D. l’épidémie ne cessera de s’aggraver jusqu’au mois d’avril. C’était vrai en 2021, ce sera vrai en 2022.
Deux nouvelles études espagnoles dites « Protocole de Cordoue » montrent que si on donne de la vitamine D aux patients hospitalisés en unité covid le risque qu’ils doivent aller en réanimation est divisé par 7.
EN FAVEUR D’UN EFFET PROTECTEUR DE LA VITAMINE D CONTRE LA COVID par Jean-Michel Vialle, Médecin Biologiste
Cela vient renforcer ce qu’on sait déjà et qui est exposé en détail dans notre note du 13 janvier dernier.
L’insuffisance de vitamine D affecte 80 % des Français et c’est un problème majeur de santé publique. Les enfants et les jeunes sont eux aussi oubliés.
Passé l’âge de 5 ans ils n’ont plus de supplémentation et cela doit certainement contribuer à expliquer que le virus du covid circule beaucoup chez eux même si cela ne leur occasionne que peu de pathologie.
Un bon taux de vitamine D par des doses quotidiennes a des effets bénéfiques certains sur le nombre et la gravité de nombreuses pathologies :
- les maladies auto-immunes et en particulier de la sclérose en plaque et du vitiligo
- les ostéoporoses et donc les fractures des os lors des chutes
- les chutes chez les personnes âgées
- les infections des voies aériennes (dont bien sûr le covid19)
- les maladies cardio-vasculaires.
Il aurait aussi, très probablement, des effets bénéfiques sur le nombre et la gravité de pathologies gravissimes telles que
- démences séniles
- cancers
- diabètes
- sarcopénies (affaiblissement des muscles pendant le vieillissement)
- syndromes anxio-dépressifs.
Il devrait également contribuer à
- l’efficacité des vaccins contre le covid
- la prévention des éclampsies chez la femme enceinte et des hypotrophies chez le nouveau né.
Coïncidence ou cause ?
Les critères de Bradford Hill sont utilisés pour savoir si deux faits sont liés par une coïncidence ou bien par une causalité. Ces critères peuvent être réduits à 3 pour simplifier:
- La preuve expérimentale
- La relation temporelle
- L’uniformité des résultats au fil des expériences
En matière de covid et de vitamine D tous les éléments dont nous disposons concluent bien en faveur d’un lien causal et non d’une simple coïncidence.
Il n’y a aucun effet secondaire nocif notable documenté au cours des supplémentations. Ceci a bien été démontré par l’étude Vital publiée dans le New england journal of medecine. Il nous faudrait mettre en place une politique de supplémentation de toute la population afin de retrouver toute l’année la situation épidémiologique de juillet dernier. La vie était quasi normale avec seulement le respect des gestes barrière, une bonne couverture vaccinale et un apport de vitamine D suffisant grâce au soleil, ce qui peut être remplacé l’hiver par une prise quotidienne de vitamine D .
L’idée que l’on puisse sortir de cette crise avec des moyens simples et sûrs aurait les plus heureux effets sur le moral des Français, de manière directe en luttant contre l’hypovitaminose D et de manière indirecte en montrant une possible sortie de la crise du covid.
Cela aurait aussi pour effet de faire sortir le pays de ce qui est un réel problème de santé publique.