VITAMINE D, LE BON TAUX

Avec 50 ng/ml le coronavirus pourrait ne plus nous poser de gros problèmes.

Il apparaît en effet que, selon une récente étude allemande (PDF), la différence entre un taux de 20 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) et un taux supérieur à 50 ng/ml est cruciale dans la sévérité des symptômes rencontrés par le malade. Et pour atteindre un tel taux, se suplémenter en vitamine D est simple, fort peu coûteux.

L’étude en question est fort intéressante et mérite qu’on s’y attarde : elle montre de façon claire la corrélation très forte entre un faible taux de vitamine D et la sévérité des symptômes déclarés. Il avait en outre déjà été montré que les patients déficients en vitamine D voyaient leur risque de mourir multipliés par 14 lors d’un épisode de covid.
Cette dernière étude permet d’établir les niveaux efficaces à partir desquels on améliore significativement ses chances.

La vitamine D, bien connue pour les maladies saisonnières

Or, si cette étude, spécifiquement construite pour étudier la corrélation entre vitamine D et covid, permet d’apporter plusieurs informations intéressantes sur ces taux opérationnels, il n’en reste pas moins qu’on savait depuis un moment – bien avant la pandémie actuelle – l’importance de cette vitamine dans l’immunité naturelle et dans son impact sur la résistance aux maladies saisonnières et notamment aux pneumopathies habituelles en hiver sous nos latitudes. 

En 2017, une importante étude auprès de 11.000 patients parue dans le BMJ avait ainsi largement prouvé l’importance d’une bonne sérologie de vitamine D pour lutter contre diverses pneumopathies, venant d’ailleurs renforcer d’autres études montrant le lien entre cette vitamine et la lutte efficace  contre la grippe ou la pneumonie

Les études s’accumulent donc depuis plusieurs années sur le lien étroit entre un bon taux de vitamine D et une bonne résistance aux maladies pulmonaires dont la covid.

Grand silence dans la presse

Et alors que la suplémentation en vitamine D ne coûte qu’une dizaine d’euros pour une année par personne (et ne présente aucun risque de toxicité comme en témoigne une étude longue, sur 7 ans, avec des dosages particulièrement importants) et au vu des avantages évidents que cela peut avoir tant pour les individus eux-mêmes que pour les finances des hôpitaux et pour la bonne gestion des finances publiques, on se demande bien pourquoi cette molécule efficace et bon marché n’a pas droit au moindre écho ni dans la presse, ni sur les plateaux télé, ni dans la bouche de nos experts autoproclamés.