Les grosses villes, nées de l’industrie, n’ont plus de raison d’être. Les moyens de communication électroniques et les voies vertes suffisent à assurer les liaisons indispensables.
Les grosse villes n’ont plus de raison d’être sinon de manière marginale. Elles devraient diminuer de taille pour rester durables et humaines. Elles sont nées des nécessités d’augmentation des rendements d’échelle pendant le développement de l’industrie au 19 ème et 20 ème siècle. Les moyens de communication modernes en particulier par fibre optique, le télétravail, les usines 4.0, les ateliers flexibles, la production alimentaire par l’écoculture, les légumeries/conserveries de proximité, peuvent permettre de réinvestir la France à l’abandon des villages et des petites villes pour la plus grande satisfaction des besoins humains de base.
Notre cerveau est fait pour vivre dans des structures de quelques centaines de personnes. Au delà cela relève des nécessités d’organisation systémique des humains sur la planète.
La colonne vertébrale de cette renaissance pourrait être le réseau des voies ferrées à l’abandon.
Il faudrait en faire des voies cyclo-pédestres AAA (All Ages and Aptitudes), les éclairer avec un éclairage dynamique qui ne s’allume que quand un humain l’emprunte.
Il faudrait les recouvrir d’un toit translucide qui assurerait protection contre la pluie et le soleil. Par endroit ce toit pourrait être recouvert de panneaux solaires organiques. Ces panneaux sont très légers, et produits en France. Ils pourraient fournir l’énergie des vélos électriques empruntant ces voies.